Le capital humain de l’entreprise se retrouve à trois endroits
Le capital humain ou encore le capital intellectuel est défini comme étant la somme des connaissances de tous ceux et celles qui oeuvrent au sein de votre entreprise. Ce capital se retrouve donc chez votre personnel, dans votre structure et chez vos clients.
Capital humain du personnel
L’auteur Thomas Stewart révèle qu’un accroissement de 10 % du niveau d’éducation chez le personnel résulte en une croissance de 8,5 % de la productivité. Dans le cas d’une augmentation de la valeur d’un équipement de 10 %, la productivité augmente de 3,4 %, c’est-à-dire près de trois fois moins que la contribution de l’être humain! Plusieurs entreprises hésitent à investir dans la formation du personnel puisqu’elles craignent que ces employés formés quittent l’entreprise. L’auteur note que l’employeur n’est pas fidèle à l’entreprise mais à sa carrière. Ainsi, si une entreprise investit dans la carrière d’un membre du personnel, les chances de le conserver sont plus grandes. Ces personnes bien formées demeureront à votre emploi aussi longtemps que vous saurez utiliser leurs connaissances.
Capital humain de la structure
Il s’agit d’intégrer dans la structure organisationnelle de l’entreprise des moyens de faire appel à de l’expertise pointue au moment voulu et d’une façon ponctuelle. Cela signifie surtout que le personnel régulier jouit des avantages de l’intervention de connaissances extérieures à l’entreprise.
Capital humain des clients
Il s’agit des relations qui sont établies entre le client et l’entreprise. Ajoutons également que l’entreprise doit posséder des renseignements utiles dans le but de favoriser cette relation. Parmi ceux-ci on doit retrouver la part de votre marché et le bénéfice net par client. Certaines entreprises ne connaissent pas ces données et même ne saisissent pas vraiment qui sont leurs clients. Il faut commencer par le début et en arriver à établir une relation privilégiée avec chacun. En d’autres mots, le degré de connaissance du client par l’entreprise sera proportionnel à son chiffre d’affaires. L’un des facteurs déterminants dans ce capital est la volonté de l’entreprise de traiter les clients individuellement et non de mettre en place des procédures et des politiques pour l’ensemble!
Source : Intellectual capital : The new wealth of organizations, Thomas Stewart, Currency Doubleday